C’est la première fois que j’ai visité un sanctuaire Shinto, et pas des moindres puisque le sanctuaire de Kaduga Taisha est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Les daims sont aussi très présents dans le sanctuaire, on en croisera beaucoup. Comme on a aucun biscuit à leur donner, ils ne viendront pas très près de nous.
La fontaine à l’entrée du sanctuaire
Comme je l’ai déjà dit, le mot qui est revenu sans cesse tout du long de ce voyage, c’est « émerveillement », et c’est une fois de plus ce que j’ai ressenti à l’entrée de ce sanctuaire. Je pourrais ajouter que c’était une promenade tellement apaisante, le fait que le sanctuaire soit dans la forêt y contribue certainement.

La porte du sanctuaire
Peut-être que ça va vous paraître ridicule mais j’ai pensé au Voyage de Chihiro de Miyazaki. C’est certainement dû à toutes ses lanternes en pierre le long du chemin et à l’atmosphère en fin de journée, qui rendait le lieu un peu magique.Heureusement nous ne nous sommes pas transformés en cochons …

Les lanternes en pierre tout le long du chemin
C’est la première fois que je rencontre des prêtresses Shinto. Des jeunes femmes que nous n’avons pas le droit de photographier. L’une d’entre elles me vendra deux petites tablettes en bois en forme de daims (que j’ai rapporté à C. et G. e souvenir)sur lesquelles on peut former un voeu et une autre me signera mon carnet de « pèlerinage ». Je regrette à ce instant de ne pas savoir parler japonais, j’aimerais pouvoir communiquer avec elles et leur poser des questions.

Voeux
Le sanctuaire est tellement paisible que nous nous écartons du groupe pour aller nous promener au calme. Nous finirons par rentrer presque en courant au bus qui nous attend pour nous ramener à Kyoto. Nous profitons du dernier trajet avec Megumi-San pour parler du Japon d’aujourd’hui. Nous avons passé une très bonne journée avec elle, et on lui dira mille fois merci (arigato gosaimasu) avant de la quitter.
Il est déjà 19 h quand nous rentrons à l’hôtel, nous n’avons pas encore complètement absorbé le décalage horaire et autant dire que nous sommes claqués. Nous n’avons pas le courage d’aller très loin pour aller dîner et nous choisissons de rester dans le périmètre de l’hôtel. Nous choisissons un restaurant assez classique mais rempli d’autochtones.
La carte est riche mais nous n’osons pas sortir des sentiers battus. Nous avons droit à une carte en anglais et une ligne attire notre attention « live and dancing shrimps sushis », je n’ose pas commander mais j’ose poser la question note jeune serveuse. S’ensuit un dialogue surréaliste. La serveuse me confirme que les crevettes sur le sushi sont bien vivantes. Je ne peux cacher le dégoût sur mon visage. PO super gêné, essaie de rattraper le coup en disant que nous aussi en France, on mange des plats différents. Et là je m’écrire, mais oui, on mange des escargots et des cuisses de grenouille ! La serveuse a eu la même expression d’horreur (encore plus après s’être fait confirmer qu’on parlait bien d’escargots, je lui ai fait un petit dessin 🙂 ). Un partout, balle au centre 😀

Sashimis de thon rouge pour PO et sashimis de saumon pour moi

Tempuras de légumes
Nous n’avons jamais mangé d’aussi bons sashimis ! Cela va être compliqué le retour en France et de manger japonais … C’était délicieux, les tempuras de légumes étaient si légers. Rien qu’en les évoquant, le goût me revient en bouche.
Nous ne rentrons pas tard à notre hôtel car le lendemain notre première journée complète à Kyoto, seuls, nous attend !