Psys et cie

Lundi 9 novembre nous avons rencontré une psychologue pour G. qui nous a écoutés et qui nous a donné quelques conseils. Et surtout qui nous a proposé de faire tester Gabriel pour la précocité. Ce fut un peu douloureux d’évoquer certaines choses, j’ai fondu en larmes évidemment (j’ai réussi à faire pleurer la thérapeute) mais ça m’a fait du bien. Donc suite à notre décision d’accepter les tests pour G., nous avons eu un rendez-vous avec la psychologue qui va lui faire passer les tests. Entretien très long, mais pas de larmes cette fois ci. On était beaucoup moins dans l’affect et beaucoup plus dans le factuel. Une fois de plus, quelques conseils que nous avons de suite appliqués et ça a porté ses fruits. G. passera les tests jeudi et vendredi prochain, c’est moi qui l’accompagnerai pour les deux rendez-vous. Nous aurons les résultats le 10 décembre. Le 16 décembre G. retourne voir la psychologue vue en premier pour la suite de la thérapie. J’espère sincèrement que ça aura un impact positif car ça un coût extrêmement élevé et ça ne tombe pas forcément au meilleur moment de nos finances. A suivre donc. J’attends beaucoup de ces séances pour G., j’espère que je ne serai pas (trop) déçue.

Hier matin, j’avais rendez-vous avec le psychiatre consulté en 2008 quand mon papa était malade. Ca ne s’est pas du tout passé comme je l’espérais. J’ai été accueillie par « et doc vous venez me voir parce que votre fils est trop intelligent ? » Je ne compte donc pas sur lui pour m’aider à affronter mes démons et encore moins à m’aider à passer ce cap difficile avec G. J’irai encore le voir le 7 décembre au rendez-vous qu’il m’a donné et ça s’arrêtera là.

Là je suis juste éreintée physiquement et épuisée nerveusement. G. s’est fait opérer des végétations mercredi et même si c’est une opération banale et qu’il va très bien, c’est dur de les voir souffrir et si vulnérables. On est bien peu de choses. Si je pouvais je partirais loin de Paris pour quelques jours, seule avec une amie, loin des militaires, de la police et tout ce stress ambiant. Je ne compte pas chercher un autre psychiatre pour moi, je n’ai ni le temps ni l’envie de me consacrer à ça. Là j’ai envie de trouver du temps pour aller chez l’esthéticienne et chez le coiffeur, et retrouver un minimum d’estime de moi.

 

 

 

7 réflexions sur “Psys et cie

    • Non mais là pour le coup, je retourne au deuxième rendez-vous … et stop. C’est limite humiliant en fait son attitude vis à vis de moi. Quand je l’ai consulté et que mon papa était malade, c’était complètement différent :/

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      • Lorsque j’avais 10-11 ans, je suis allée voir un psy, qui n’a rien trouvé de mieux à me dire que je devrais peut-être songer à me faire bonne soeur (pourquoi ? juste après lui avoir dit que je pleurais lorsqu’un animal mourrais et que j’avais toujours mes peluches d’enfant). Tout ça pour dire que des psy pas subtils, j’en ai vu…
        Par ailleurs, je suis assez d’accord avec Sunalee pour l’annulation.

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